Le plan topographique est un plan coté dans les trois dimensions (longueur, largeur et altitude) qui permet de « comprendre » le terrain mieux que visuellement.

Il vous débarrasse des impressions et de la compréhension intuitive que vous avez eue d’un site lors de sa visite, que vous le connaissiez depuis très longtemps ou depuis peu.

Ce document est la base indispensable pour prétendre déposer une demande de permis de construire dans les conditions exigées par le Code de l’Urbanisme et ainsi rendre inattaquable votre arrêté de permis de construire.

Son coût est fonction de l’étendue de la parcelle, de son accessibilité, de la topographie (accidentée ou non), de la végétation qui s’y est développée ainsi que de la richesse d’information qu’il devra receler :

Il peut représenter :

• Points de niveau : Points levés dont l’altitude est connue, densité variable selon l’échelle de rédaction, le caractère accidenté ou non de la topographie, l’objectif poursuivi
• Courbes de niveau : Ensemble de points dont l’altitude est identique, reliés entre eux par une courbe
• Les détails planimétriques tels que clôtures et murs, arbres (sujets les plus remarquables en diamètre ou espèce), constructions et réseaux visibles ou non, aériens (survol d'une ligne électrique ou enterrés ( conduite d'eau potable , de gaz , d'eaux usées etc...)
• Les limites cadastrales, apparentes ou bornées



A partir du plan topographique, il est possible de positionner l’emplacement d’une coupe qui permettra d’apprécier le profil du terrain suivant une échelle verticale exagérée par rapport à l’échelle horizontale.


Le rattachement au N.G.F (Nivellement Général de la France) consiste à déterminer l’altitude du terrain non pas par rapport à un repère dont l’altitude serait arbitrairement fixée :
Exemple : tampon d’eaux usées au droit du terrain dont l’altitude serait fixée à 50.00 m d’altitude fictive, mais par rapport au niveau de la mer.

Le rattachement NGF permet de rendre compatibles deux plans relatifs à deux propriétés contiguës lors de leur assemblage, ou de situer à son juste niveau le risque hydraulique lorsque des plans d’exposition au risques (qui sont rattachés au NGF) ont été établis par les communes.


Exemples de plans topographiques dressés suite à des divisions parcellaires :




Exemples de coupes de terrains :